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un temps prophétique

VIP-Blog de revelation2012
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  • Créé le : 16/08/2012 22:36
    Modifié : 14/09/2012 20:17

    masculin (31 ans)
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    [ les symboliques ] [ eschatologie ] [ philosophie ] [ prophétie ]

    Le Grand oeuvre

    29/08/2012 16:14



    Le Grand Œuvre, but et moyen

    Il semblerait, à première vue, que l'accomplissement du Grand OEuvre classique - j'entends ici parler seulement de l'alchimie métallique -, constitue le but unique et dernier du labeur de l'adepte et la récompense de ses longs et durs travaux. Faire de l'or presque à volonté, grâce à la Pierre, et prolonger en pleine euphorie la vie bien au-delà du terme commun, au moyen de l'Elixir, telle est la double ambition du débutant, devant qui s'ouvre la voie, assez épineuse, qu'il a décidé de parcourir.

    Cette vue est d'autant plus répandue, qu'il est peu d'auteurs qualifiés qui ne la confirment, explicitement ou implicitement.

    Peut-être est-il permis, cependant, d'attirer l'attention des lecteurs sur quelques textes, donnant un autre son de cloche.

    A tout Seigneur, tout honneur : dans le texte de la Table d'Emeraude, attribué à Hermés Trismégiste, il est dit, incidemment : " Ici est l'origine d'innombrables adaptations, dont le mode est donné ci-dessus ". Dans un autre ouvrage attribué au même auteur (on ne prête qu'aux riches), il est énoncé que toutes lei sciences et tous les arts ont leur principe dans ses aphorismes.

    Mais c'est Fulcanelli qui s'est le plus ouvertement étendu sur ce point, comme sur pas mal d'autres, avec ce souci de ne pas tromper, qui le caractérise si hautement.

    A l'occasion du passage du Mercure Commun au Mercure Philosophal, il fait mention de l'Artifice, jamais révélé, qui en assure la réalisation. Et il ajoute : " ... il marque le carrefour où la science alchimique s'écarte de la science chimique. Appliqué sur d'autres corps, il fournit, dans les mêmes conditions, autant de résultats imprévus, de substances douées de qualités surprenantes. Cet unique et puissant moyen permet ainsi un développement d'une envergure insoupçonnée, par les multiples éléments simples nouveaux et les composés dérivés de ces éléments, mais dont la genése demeure une énigme pour la raison chimique. Cela évidemment, ne devrait pas être enseigné. Si nous avons pénétré dans ce domaine réservé de l'hermétique, c'est parce que nous désirions montrer 1° Que l'alchimie est une science véritable, susceptible, comme la chimie, d'extension et de progrès, et non la recette empirique d'un secret de fabrication des métaux précieux... 4° Enfin, que les innombrables propriétés, plus ou moins merveilleuses, attribuées en bloc par les philosophes à la seule pierre philosophale, appartiennent chacune aux substances inconnues obtenues en partant de matériaux et de corps chimiques, mais traités selon la technique secrète de notre magistère. "

    Voilà qui est enseigné beaucoup en peu de mots !

    Et je n'ajouterai qu'une chose, c'est que les Druides alchimistes possesseurs du " moyen " dont parle Fulcanelli, l'appliquaient aussi au règne végétal. Ils tiraient par lui, du gui de chêne, un élixir qui, préparé d'une certaine façon, constituait une véritable panacée, ou presque, susceptible de guérir radicalement des affections aussi redoutables que la tuberculose ou la peste. Préparée d'une façon autre, la même substance constituait l'élixir du Savoir. Le récit de la cueillette solennelle du Gui, telle que la relate Pline l'Ancien, et la Légende de Taliésin, se rapportent à ces deux aspects d'un même composé.

    Qu'il me soit permis de renvoyer seulement l'inquisiteur de science à ces deux textes, fort instructifs, sans pousser l'indiscrétion jusqu'à lui signaler où et en quoi ils le sont.

    Mais, que résulte-t-il de ce qui précède ? C'est que la réalisation du Grand OEuvre, but apparent du labeur hermétique, n'en est au fond que le moyen, ou, si l'on veut, la préface.

    L'adeptat y débute, mais ne s'y achève pas du mêñle coup. Le résultat obtenu, pour magnifique qu'il soit sans conteste, n'est que l'ouverture des portes du Temple de la vraie Gnose. Cette fin est, incroyablement peut-être, paradoxalement en tous cas, un commencement.

    Et, il faut bien admettre que ce Commencement aboutit à des réalisations quasi indescriptibles puisque les Adeptes consommés les ont passées sous silence ou se sont contentés d'allusions aussi bréves qu'énigmatiques.

    Mais, il va de soi qu'à ce degré, l'alchimie matérielle rejoint l'alchimie spirituelle. Dans l'Avant-Propos de ses Essais Chimiques, le Conseiller d'Eckhartshausen s'en explique nettement : " celui qui conçoit cette grande vérité dont parle saint Paul : in ipso vivimus, movemur et summus, celui-là comprendra aisément que Dieu ne laisse jamais tonJber les rênes de ses mains sacrées et qu'il ne les confiera jamais à qui n'est pas profondément uni à lui. Cette nature ne serait pas l'oeuvre d'une Sagesse infinie, si son auteur n'avait pas pris soin, en même temps, que sa puissance, ses secrets, ses ressorts cachés ne pussent jamais se trouver à la portée d'autres mains que celles dont il est assuré qu'elles ne conduiront jamais les rénes de la nature que conformément à son grand plan... Ce serait d'ailleurs une présomption, proche du blasphéme, de vouloir attribuer à l'Etre le plus haut, la capacité d'abandonner le plus pur, le plus sacré et le plus élevé de la nature physique à des mains profanes. Je tiens par conséquent pour témérité véritable de vouloir atteindre la sainteté de la nature (qui est connue de fort peu) sans s'être efforcé d'abord d'atteindre la sainteté de la Gràce à l'intérieur. "

    La distance est moins grande entre le profane et l'hermétiste en possession de la Pierre, qu'entre cet hermétiste et l'Adepte parfait qu'une telle possession devra faire de lui, s'il sait s'en rendre digne.






    Les deux aspects du Grand oeuvre

    29/08/2012 16:13



    Les deux aspects du Grand Oeuvre


    La connaissance analytique est aux antipodes de la connaissance réelle. La clef de cette dernière est la réalisation de l’Esprit Saint. Pour que cet Esprit fasse en nous sa demeure, il faut que nous renoncions à l’esprit impur, à fausse lumière du " spiritus mundi ".

    Il est écrit dans la genèse que l’esprit obombrait les eaux primordiales, enveloppées par l’Abîme obscur.

    Il faut reconstituer cette eau vierge (Demeure du Saint-Esprit, disent les litanies) en purifiant notre mental et en oubliant le fatras de connaissances indigestes dont nous avons souillé le miroir de notre imagination. Nous serons alors dans les ténèbres mentales, puisque nous ne puiserons plus dans cette sphère les éléments de la connaissance analytique, fruits vénéneux de l'arbre de science.

    C’est dans cette nuit, dans cet état de nudité spirituelle de simplification intérieure, que l'esprit pourra descendre et informer, à nouveau, le chaos microcosmique.

    Que nous disent les maîtres de l'alchimie ?

    " Ramener une terre appropriée à son état chaotique primordial, pour obtenir la terre vierge des sages, aspect sensible de la substance universelle.

    Cette terre vierge est le milieu, la matrice, la nourrice blanche. Animer ensuite cette terre vierge avec le concours de l'esprit universel, spécialisation du Ruach elohim de la Genèse. "

    C'est ce même processus qui constitue le mode général de l'alchimie spirituelle et le mode particulier d'accession à la Connaissance véritable :

    Ramener le mental à la simplicité de la substance première. Dans ce vide l'esprit descendra, afin de l'informer.

    Ici, se cache un double écueil : D'abord l’homme doit choisir son Maître et ne servir que lui seul. Or, trop souvent, il se donne, mais avec réticence, il veut et ne veut pas, dit tantôt oui, tantôt non, le plus souvent, peut-être. C'est ici le lieu de rappeler la belle parole du Tao : Avoir peu de foi, c'est ne pas avoir la foi, et celle-ci, qui lui est semblable : Hors LA VOIE, tout est hors de voie. -

    Ensuite, l'homme est le champ-clos où s’affrontent l'Esprit Saint et l'esprit impur. Il doit donc veiller sur ses désirs, car selon l'orientation et la qualité du désir, l'un ou l'autre de ces esprits fera en lui sa demeure ; en d'autres termes, dans cette terre vierge où toute graine pourra porter des fruits selon son espèce, germera un rameau de l'arbre de Vie ou un rameau de l'arbre de la science, conformément au mobile secret de l'homme.

    On peut ici comprendre combien, sans l'aide du Ciel, le Grand Oeuvre spirituel peut être dangereux, et quelles séductions seront mises en œuvre pour qu’il nous apporte la mort au lieu de la vie.

    Or, l'aide du Ciel vient à qui la demande sincèrement. D'où, la nécessité de la prière, dont le principe est un acte d'humilité.

    Sans l'humilité un tel travail mène directement à la mort spirituelle, car tout sentiment d'orgueil est signe du Malin. Avec l'humilité, ce travaìl mène à la réception de l'Esprit-Saint, à l'illumination définitive, pourvu qu'on n'oublie pas le Commandement essentiel : L'Amour du Prochain.






    sagesse hermétique

    29/08/2012 16:06



     

    La Table d'émeraude d'Hermès Trismégiste, Père des philosophes

    I. Il est vrai sans mensonge, certain et très véritable.
    II. Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut et ce qui est en haut, est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d'une seule chose.
    III. Et comme toutes les choses ont été, et sont venues d'un, par la méditation d'un : ainsi toutes les choses ont été nées de cette chose unique, par adaptation.
    IV. Le soleil en est le père, la lune est sa mère, le vent l'a porté dans son ventre; la terre est sa nourrice.
    V. Le père de tout le telesme de tout le monde est ici. Sa force ou puissance est entière,
    VI. Si elle est convertie en terre.
    VII. Tu sépareras la terre du feu, le subtil de l'épais doucement, avec grande industrie.
    VIII. Il monte de la terre au ciel, et derechef il descend en terre, et il reçoit la force des choses supérieures et inférieures. Tu auras par ce moyen la gloire de tout le monde et pour cela toute obscurité s'enfuira de toi.
    IX. C'est la force forte de toute force : car elle vaincra toute chose subtile, et pénétrera toute chose solide.
    X. Ainsi le monde a été créé.
    XI. De ceci seront et sortiront d'admirables adaptations, desquelles le moyen en est ici.
    XII. C'est pourquoi j'ai été appelé Hermès Trismégiste, ayant les trois parties de la philosophie de tout le monde. Ce que j'ai dit de l'opération du soleil est accompli, et parachevé.

     






    Les monades

    29/08/2012 15:51



    Les monades

    Dans l'Antiquité, Pythagore, en disant que les nombres étaient les principes des choses, avait ramené en même temps les nombres eux-mêmes à leur principe, l'unité. Chez les modernes, Leibniz, en partant de l'idée de force, créa le monadisme ou la théorie des monades (du grec monas = unité). Les monades sont des substances simples, des atomes incorporels. 

    Une monade est une force irréductible, qui contient en elle-même le principe et la source de toutes ses actions. Les monades sont les éléments de toutes les choses, tant matérielles qu'incorporelles. Elles ne se forment ni ne se décomposent; elles ne peuvent subir aucune altération, aucune modification par un changement interne; elles ne naissent ni ne périssent; toutes datent du jour de la création. Le monde est à leur égard dépourvu d'action, et, suivant les expressions de Leibniz, en elles n'existent ni portes ni fenêtres qui puissent leur donner accès. Elles n'ont ni étendue ni figure, et ne peuvent occuper d'espace ou se trouver dans un lieu.

    Par la même raison elles sont privées de mouvement. Cependant, malgré leur simplicité absolue, aucune monade n'est semblable à une autre. Elles diffèrent entre elles par certaines propriétés ou qualités qui leur sont inhérentes.

    Leibniz attribue à toutes ses monades des perceptions, et, avec la perception, il place dans chacune d'elles une tendance à passer d'une perception à une autre, qui est le principe de son changement et qu'il nomme appétition. Dans chaque monade l'appétition répond à la perception, comme en nous la volonté répond à l'intelligence. C'est par ces actions internes que les monades, suivant Leibniz, diffèrent entre elles. En outre, de la diversité de ces perceptions et appétitions il résulte non seulement une variété infinie, mais encore une hiérarchie entre toutes les monades. Depuis la plus intime, qu'on peut se représenter comme une simple force de cohésion, on monte, par une suite non interrompue de degrés presque insensibles, jusqu'à celles dans lesquelles la perception est plus distincte et révélée par la conscience; ce sont les âmes proprement dites. Les âmes humaines se distinguent de celles des animaux par la connaissance des vérités-nécessaires, qui constituent la raison

    Mais s'il y a suite et enchaînement entre les monades, il n'y a point entre elles de réciprocité d'action et d'influence. Toutes les actions internes d'une monades dépendent invariablement de la seule force qui est en elle; Dieu lui-même, dès l'origine des choses, a mesuré cette force et en a réglé toutes les perceptions. En construisant sa Monadologie, ou sa théorie des monades, Leibniz avait pour objet de combler l'abîme qui existe entre la matière et l'esprit, et de faire concevoir leur union.

    Cette, théorie conduit :

    1° à l'idéalisme, car une agrégation de monades ne peut pas avoir des qualités qui ne sont pas dans ses éléments; les monades n'ayant ni figure, ni étendue, ni mouvement, les corps ne sont que des phénomènes

    2° à l'optimisme, parce que les monades sont disposées les unes à l'égard des autres de manière à produire le meilleur des mondes possibles;

    3° au fatalisme, par l'harmonie préétablie

     






    Le kybalion

    29/08/2012 15:37



    http://www.hermetics.org/pdf/kybalionFr.pdf






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